Bonjour mes ami-e-s.
La Cour de cassation a donné raison à l'Eglise catholique dans l'affaire de René LEBOUVIER.
LA CROIX 19/11/14 - 17
H 10
La plus haute
juridiction de l’ordre judiciaire français confirme le jugement de la cour
d’appel de Caen du 10 septembre 2013, rejetant le pourvoi de René Lebouvier qui
voulait obtenir du diocèse de Coutances le retrait de son nom des registres de baptême.
La Cour de cassation,
la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire français, a confirmé, mercredi
19 novembre, le jugement de la cour d’appel de Caen du 10 septembre
2013, rejetant le pourvoi de René Lebouvier.
Ancien ouvrier
boulanger et libre-penseur, René Lebouvier, 73 ans, avait déjà obtenu de
voir la mention « a renié son baptême » figurer dans le registre de
son ancienne paroisse, dans la Manche. Il voulait désormais obtenir du diocèse
le retrait pur et simple de son nom. La cour d’appel de Caen lui avait donné
tort, estimant que « la liberté de M. Lebouvier de ne pas appartenir
à la religion catholique est respectée, sans qu’il y ait lieu à effacement ou correction
supplémentaire du document litigieux ».
La cour d’appel avait pris le contre-pied du tribunal
de Coutances (Manche), qui
avait, le 6 octobre 2011, condamné, pour la première fois en France, un
diocèse à effacer la mention d’un baptême sur
un registre paroissial.
De fait, cette demande
posait un problème grave à l’Église : que se
passerait-il si jamais René
Lebouvier changeait d’avis ? Elle n’aurait plus aucune trace de l’administration
de ce sacrement du baptême, qui ne peut, toutefois, être
conféré deux fois à la même personne… Mais c’est bien « au nom des lois de
la République » que l’avocat du diocèse de Coutances, Me Vincent
Asselineau, avait justifié devant la cour d’appel la décision de son ancien
évêque, Mgr Stanislas Lalanne, de refuser cette radiation. Notamment au
nom de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État qui
« laisse libres les Églises de tenir leurs registres comme elles
l’entendent », dans les limites de l’ordre public. L’avocat avait pris
soin également de rappeler que ces registres ne sont pas publics.
Le principal argument étant que, si le-la débaptisé-e change d'avis, il faut pouvoir retrouver les archives car on ne peut pas baptiser deux fois.
Donc indissolubilité du baptême des enfants, voire de celui des nourrissons, le rendant plus important que celui d'un adulte réfléchi.
Dont acte.
Comprenne qui pourra.
A bientôt car ...
A SUIVRE ...
(Catholique à vie, tu resteras marqué-e, ah mais !
Ta liberté spirituelle veux reprendre ? Jamais.)